Au travail comme dans votre recherche d'emploi, écoutez-vous autant ou plus que vous ne parlez ? Apprenez-vous de vos erreurs ? Maîtrisez-vous vos émotions ? Êtes-vous réceptif aux critiques ?
Si tel est le cas, vous avez de bonnes chances de trouver un emploi rapidement et d'évoluer professionnellement ! Du moins si l'on en croit les résultats de la dernière étude menée par CareerBuilder auprès de 547 dirigeants d'entreprises basées au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Suède.
L'enquête révèle en effet que 77% des employeurs déclarent privilégier l'Intelligence Émotionnelle (IE) d'un employé à son Quotient Intellectuel (QI). En outre, six employeurs sur dix affirment ne pas vouloir recruter quelqu'un qui aurait un QI élevé mais une faible Intelligence Émotionnelle. Mais alors quelle différence existe-t-il entre ces deux notions ?
Mayer & Salovey, auxquels nous devons de nombreux travaux autour du psychisme, définissent l'Intelligence Émotionnelle comme habileté à percevoir et exprimer les émotions, les intégrer pour faciliter la pensée, comprendre et raisonner avec, ainsi qu’à les réguler chez soi et chez les autres. L’Intelligence Émotionnelle reflèterait donc une certaine stabilité d'humeur, qualité d'autant plus précieuse qu'elle est rare !
Le QI permet quant à lui de mesurer l'intelligence d'un individu (si tant est qu'elle soit mesurable) à l'aide d'un test psychométrique. Il ne tient donc pas compte des émotions et du comportement en société.
Nous comprenons alors facilement que les employeurs privilégient l'IE au QI, encore que le candidat idéal (ou mouton à cinq pattes:) pourrait aussi bien être doté des deux !
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