Selon ces stéréotypes, les hommes seraient plutôt charismatiques, doués pour l’action, la négociation et le leadership. Les femmes seraient quant à elles davantage dans l’écoute, l’empathie, le souci du détail et de l’organisation. Il en résulterait pour ces dernières des difficultés à être identifiées comme leaders et à se projeter sur des postes à hautes responsabilités, à l’origine du plafond de verre. Ceci expliquerait donc cela...
Ces obstacles pourraient toutefois être surmontés puisque, selon l’étude, le manager idéal relèverait plutôt d’un modèle « androgyne ». Il reste donc pas mal de chemin à parcourir avant d’arriver à une égalité parfaite !
Voici les 9 principales conclusions qui se dégagent de l’étude :
- L’homme « leader » et la femme « assistante » sont des stéréotypes fortement intégrés et partagés tant par les hommes que par les femmes.
- Le manager « idéal » relève d’un modèle androgyne.
- Les hommes ont une image positive des femmes alors que les femmes ont un avis négatif sur les hommes.
- Les hommes ont une image positive des femmes… tant qu’elles restent à des niveaux hiérarchiques inférieurs au leur.
- La situation familiale et le moindre attrait des femmes pour les postes de pouvoir sont considérés tant par les hommes que par les femmes comme causes du plafond de verre.
- Le sentiment et le vécu de discrimination renforcent les stéréotypes négatifs.
- La satisfaction au travail impacte positivement les stéréotypes hommes/femmes.
- Un environnement mixte améliore les stéréotypes.
Bonjour,
RépondreSupprimerCe constat est vrai mais toujours étonnant, surtout dans une société moderne comme la nôtre, dite à "l'occidentale", qui véhicule et conserve autant de stéréotypes de genre à l'encontre des femmes.
Ces résultats dans l’ensemble semblent être justifiés, notamment concernant la mixité au travail, dans les métiers. Effectivement cela améliore la relation « femme-homme », les différents ressentis qu’ils peuvent avoir envers le sexe opposé. L’environnement mixte offre une meilleure connaissance de l’autre, notamment que les compétences ne sont pas liées au genre.
Cependant un des résultats nous étonne, concernant les causes du plafond de verre, les femmes elles même s’autocensurent dans la montée les échelons et considèrent que leur vie familiale est un frein. Bien au contraire la sphère familiale évolue, dorénavant les rôles sont partagés et revus.
Il est important qu’elles soient soutenu et accompagnée pour accéder à ces postes à haut niveau, tant par l’entourage que par la hiérarchie.