Et j’en vois certains prêts à accepter n’importe quel salaire pour leur premier emploi. Ma réponse tient en 4 lettres : STOP !
Posons-nous quelques instants les amis, car s’il y a quelque-chose qui me soucie pas mal, ce sont les jeunes diplômés qui se bradent sur le marché du travail.
1 - Ayez conscience de votre valeur
Qu’est-ce qu’un salaire juste ? Franchement pas évident comme question ! Quoique la réponse devient de plus en plus accessible, avec des plateformes comme Glassdoor, Indeed, ChooseMyCompany… sur lesquelles vous pourrez trouver des moyennes de salaires pour un poste spécifique.
Pour moi, il n’y a rien de choquant à appuyer vos prétentions salariales en vous basant sur ces moyennes. Le recruteur vous présente sa grille, présentez la vôtre et voyez ce que vous pouvez faire pour avancer ensemble !
2 - Négociez des contreparties
Si malgré ce petit jeu de négociation vous n’avez pas réussi à accéder au salaire demandé, pas de panique !
Le salaire, c’est cool. Mais il y a plein d’à-côtés tout aussi sympas qui peuvent compléter votre package de rémunération.
La bonne philosophie à adopter serait un peu celle du « Alors ok, niveau salaire, c’est pas fou. Voyons ce que l’employeur pourrait me proposer comme avantages pour compenser ça. ».
3 - BONUS CONJONCTURE : Le marché vous est favorable
Si vous saviez le nombre d’employeurs que je rencontre et qui me disent « Help, on galère vraiment à recruter là ! ». Il y a fort à parier que l’entreprise dans laquelle vous avez postulé soit exactement dans le même cas.
L’idée n’est évidemment pas de racketter le recruteur, mais de bien considérer que dans le contexte actuel vous avez une vraie marge de négociation.
En d’autres termes, vous méritez que l’on vous rémunère à votre juste valeur : celle du marché. 10% de moins éventuellement, mais pas plus !
Et vous, quel est votre avis sur ce premier salaire ?
>> À lire aussi : S'arrêter à Bac+3 : bonne ou mauvaise idée ?
0 comments :
Enregistrer un commentaire